Activités de Parthages

jeudi, 07 février 2019 07:08

Stigmate, les usages sociaux des handicaps - Erving Goffman

Dans cet ouvrage, on retrouve l’idée que tout membre d’une société est doté d’une identité sociale et que tout individu qui rencontre un autre va le catégoriser.

Toute personne classe les individus qu’il rencontre dans différentes catégories. Lorsque l’on rencontre un inconnu, cette classification se fait sur la première impression, en ne connaissant que ce que l’individu laisse voir. Cela explique l’existence de deux identités sociales, l’une réelle et l’autre virtuelle.
On peut dire que les situations de normal ou de stigmatisé ne sont finalement pas des attributs mais les résultats qui vont provenir de l’interaction. La situation dépend de comment l’individu est perçu à travers ces interactions.
Ce n’est pas le stigmatisé, mais le rapport à l’autre qui occasionne la difficulté.
Dans cet ouvrage, Goffman nous montre que les stigmatisés peuvent être discrédités ou discréditables selon que leur stigmate soit visible ou non. Les individus discréditables peuvent alors user de techniques de faux-semblant pour dissimuler leur stigmate.
On parlera de contrôle de l’information sociale, qui se transmet à travers des symboles. Le stigmatisé peut également utiliser des désidentificateurs lorsqu’il cherche à dissimuler son stigmate. L’individu peut ou non révéler son identité personnelle à travers des détails biographiques.
Goffman s’intéresse à l’infraction aux normes d’identité. On pourrait donc considérer le stigmatisé comme un déviant, mais Goffman refuse d’utiliser ce terme dans son ouvrage. Il traite de cela dans son dernier chapitre.
L’individu déviant a conscience du rôle social qu’il doit jouer. Lorsqu’il s’intéresse aux identités sociales, Goffman s’intéresse également aux rôles dans la société.

Un aperçu de cet ouvrage en téléchargement ci-dessous